J’avais d’abord l’intention de parler d’amour aujourd’hui. Le sujet y est un peu relié, mais je crois que c’est mieux de le voir comme le fait de témoigner. Il arrive des moments dans la vie où j’aimerais être un modèle pour les personnes que j’aime. J’aimerais pouvoir les emmener dans les bonnes voies, leur montrer ce que c’est que de se tromper, afin qu’ils ne fassent pas les erreurs que j’ai faites dans le passé. J’aimerais qu’ils puissent voir mes traces de pas dans le sable ou dans la neige (ou peut-être les deux) afin qu’ils soient conscients des pièges mais aussi des chemins les plus sûrs. J’aimerais être honnête avec toi : je crois que ma famille est l’une des plus belles du monde, et c’est sans compter les merveilleuses personnes avec qui j’ai grandi et que j’ai rencontrées le long du chemin. Dans les familles africaines, et pour te donner une information plus sûre, dans la tribu d’où vient mon père, les termes « oncle, tante, cousin/e » n’existent pas. À la place, les gens ont des « pères, mères, frères et sœurs ». Je ne dis pas cela pour blâmer qui que ce soit à propos de ce qui s’est passé dans l’histoire des cultures, mais parce que je veux aller quelque part à partir de là. J’ai plus ou moins grandi avec cette idée que j’avais une grande quantité de frères, sœurs et parents. Et cela, même si je ne les connais pas tous et que je n’ai pas eu l’opportunité de passer autant de temps avec chacun d’entre eux. Cependant, peu importe le temps que nous avons passé ensemble, je les aime du plus profond de mon cœur, comme si j’avais toujours grandi avec eux. Ils sont tous très importants pour moi et tout ce que je viens de dire s’applique à eux (peu importe qu’ils soient plus jeunes ou plus âgés que moi). À vrai dire, je pourrais donner beaucoup pour eux. En tout cas, c’est ce que je ressens pendant que j’écris ces mots. Nous avons un peu de sang en commun et c’est plus que suffisant pour que j’aie envie de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour les aider et porter tous leurs fardeaux. C’est ce que j’aimerais pour les deux personnes avec qui j’ai grandi, mais aussi pour chacun d’entre eux, famille et amis, qui grandissent et prennent en âge chaque jour. J’aimerais vraiment qu’ils ne vivent ni défaite, ni échec ni déception et que je puisse tout porter pour eux. Ce ne serait pas bon pour eux, mais c’est une idée de l’amour que j’ai pour ma famille. La majorité d’entre eux ne le sait même pas, car nous ne pouvons pas forcément beaucoup nous parler. Mais c’est sincèrement tout ce que j’aimerais pouvoir faire pour eux… Cependant, rien ne peut me rendre aussi forte. Et, comme je viens de le dire, ce ne serait même pas bon pour eux, car ils ont besoin d’expérience, ils ont besoin d’une vie qui les construira pour un avenir qui, je l’espère, sera meilleur. Et sinon, un moins bon. Mais je n’ai aucun pouvoir dessus. La force de ma foi en Dieu, c’est que je sais qu’Il fait tout selon Sa volonté. C’est aussi que je sais qu’Il veut que j’aime ma famille si fort que j’espère qu’ils soient tous sauvés et connaissent Dieu. Mais cela va encore plus loin, ce même Dieu veut que j’aime tout le monde d'une manière aussi proche que celle dont Il m’a aimée (car nous ne pouvons aimer comme Lui), dont Il m’aime encore aujourd’hui. Jésus a dit qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis (Jean 15 :13), et c’est le genre de personne que je veux être. Je voudrais être capable de TOUT faire pour qu’ils soient tous sauvés. Mais plus que cela, j’aimerais être cette personne qui pourrait TOUT faire pour la cause de Christ. Au travers de Paul, Dieu nous pousse à imiter Christ (1 Corinthiens 11 :1). Et Christ est mort pour ses amis, tous les êtres humains qui l’acceptent. Il l’a fait parce qu’il voulait, et veut toujours maintenant qu’Il est ressuscité, que nous vivions avec Lui à jamais. Aimer notre famille, nos amis, c’est le meilleur moyen de L’imiter. On ne te demandera peut-être jamais de littéralement donner ta vie pour eux, ou pour Christ. Mais de changer, de devenir une meilleure personne.
Je ne peux pas porter toutes les souffrances de ma famille sur mes épaules car ce ne serait pas bon pour elle, je ne peux pas leur dire « Crois-moi, je sais que j’ai raison car j’ai traversé les mêmes épreuves il y a quelques temps. Et je ne veux pas que tu souffres comme j’ai souffert » (en fait, j’ai essayé mais tu peux demander à ma sœur, notre relation en a souffert après cela). Cependant, je peux leur partager mes expériences, comment celles-ci m’ont amenée plus loin dans ma vie, dans mon cheminement avec Dieu. Et je peux les aimer avec tout ce que j’ai et le leur prouver. Ce que je veux te dire aujourd’hui, c’est que nous ne pouvons pas tout faire pour sauver notre famille ou nos amis. Pour dire vrai, nous ne pouvons pas les sauver. Seul Jésus peut. Cependant, cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas leur indiquer la voie vers Dieu et en les aimant et en priant pour eux. Et ce que je sais, c’est que ma famille et mon cercle proche sont merveilleux. Je suis vraiment bénie d’être entourée par ces personnes. Même si parfois nous ne sommes pas d’accord, nous nous battons, je sais que Dieu m’a placée là pour une bonne raison. Alors, j’ai juste besoin d’être cette personne qui sert Dieu dans son entourage, qui leur fasse sentir qu’il y a quelque chose de différent en moi, quelque chose qui me met à part du reste des personnes qu’ils connaissent. Ce serait encore mieux s’ils pouvaient connaitre Jésus de la manière dont je Le connais, ou mieux. C’est mon travail. Je suis loin d’être parfaite, crois-moi, j’ai beaucoup de choses à changer, mais qui de mieux que ma famille et mes amis pour remarquer ces changements ? C’est tout ce à quoi je pensais dernièrement, et j’avais besoin de le partager avec toi. Que Dieu te bénisse et fasse de toi une nouvelle personne, un meilleur témoin. Do
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Je crois qu’il y a peu de choses plus difficiles, face aux hommes, que de pardonner à une personne qui vient s’excuser. Cela demande des efforts, du courage, de l’audace, de l’humilité, de l’amour, de la patience… tout ce que nous tendons à ne pas être naturellement. Cependant, en tant qu’enfants de Dieu, c’est ce que nous devons faire. Pourquoi ? C’est la question à laquelle j’aimerais répondre aujourd’hui. Et j’aimerais t’inviter à le découvrir avec moi. La première des choses, c’est que, dans notre nature d’enfants de Dieu, notre Père céleste nous a tous pardonnés en premier. Nous avons vu qu’au travers du sang de Jésus, nous pouvons tous recevoir le pardon, si nous nous repentons. Alors, si ce Dieu si grand, si parfait, si merveilleux qui nous aime malgré nos fautes nous pardonne, à combien plus forte raison, nous, des créatures si imparfaites, devons-nous pardonner. En plus, Dieu nous le demande ! Alors, en pardonnant, nous lui obéissons. C’est ce que nous dit Colossiens 3 :13 : « Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi ». La deuxième chose, c’est qu’en refusant de pardonner, nous nous mettons à une place qui n’est pas la nôtre : celle de Dieu. Ce que je veux dire, c’est que le refus de pardonner est une manière de juger et même de condamner la personne qui nous a offensé. Mais la Bible nous dit que Dieu est le juste juge (Jérémie 11:20). Alors, mettons un peu notre propre personne de côté et choisissons de pardonner aux autres comme nous-mêmes l'avons été.
Il y a quelques temps, j’ai blessé une personne qui me tient beaucoup à cœur. Je n’ai pas beaucoup réfléchi sur le coup, et j’ai été assez dure dans mes propos, sans même vouloir être méchante. Mais, après avoir parlé avec une amie, je me suis rendu compte de la gravité des faits. Comme je l’ai dit, ce n’était pas intentionnel, mais j’ai très vite compris que j’avais blessé cette personne. Alors, je l’ai contactée, et lui ai demandé pardon. C’est là que le pire pour moi est arrivé : pendant notre conversation, j’ai réalisé qu’il n’y avait pas que cette-fois là où j’avais été vraiment maladroite. J’ai demandé pardon à Dieu mais me suis énormément remise en cause, même si cette personne m’avait pardonnée. Pendant une semaine entière, je me suis torturée, j’ai repensé à toutes les personnes que j’avais blessées avec mes mots et mon attitude dans la même période. J’ai tenu à demander pardon à ces personnes. Mais cela n’a pas suffi à calmer ce sentiment de culpabilité (alors que toutes m’avaient pardonnée). A la réunion de jeunes qui a suivi, nous avons eu un moment de prière, où nous priions les uns pour les autres. J’ai expliqué ce fardeau que j’avais à deux jeunes, et l’une des deux m’a fait remarquer que le fait que je ne veuille pas me pardonner était une forme de fierté, loin d’être saine : en refusant de me pardonner, et donc en me jugeant moi-même, j’essayais de prendre la place de Dieu ! Or, si Dieu m’a pardonnée, qui suis-je pour me condamner ? Surtout en tant qu’enfant de Dieu. Dans le livre que j’ai mentionné précédemment, Jean-Claude Florin et Dominique Mourot ajoutent également que pardonner est une manière de nous rapprocher de l’image de Dieu, d’être en communion avec Dieu, de nous libérer de certains tourments. Ils expliquent que le refus de pardonner infecte nos relations avec notre entourage et que pardonner mène à la réconciliation. Pour une meilleure compréhension de ces points, je t’invite vraiment à lire ce livre. Pour terminer, je voudrais ajouter que juste avant de me mettre à écrire cet article, je lisais, sans le chercher, sur un réseau social bien connu, que nous devrions tous pardonner, car nous faisons tous des erreurs. Ce que je comprends de cela, c’est que refuser de pardonner, c’est une manière d’oublier que nous ne sommes en aucun cas meilleurs que les autres… J’aimerais te laisser penser à tout cela, je t’invite à apprendre à pardonner et à choisir de pardonner. En tant que chrétien, Dieu te donnera la force de le faire. Et si tu n’as pas encore donné ton cœur à Christ, aujourd’hui n’est pas trop tard ! Dieu veut te pardonner et avoir une relation avec toi. Tu peux simplement Lui dire "oui" et à Lui demander d’entrer dans ta vie. Passe une bonne semaine, Do 😊 Avant de commencer, j’aimerais récapituler certains points dont nous avons déjà parlé. Ils sont, selon moi, assez importants pour la bonne compréhension de cet article. Et si tu as besoin de plus d’information, je t’invite surtout à lire ta Bible et à aller voir les articles en question ! Nous avons dit il y a quelques temps que nous faisons tous des fautes, qu’il nous arrive à tous d’offenser les personnes qui nous entourent, de même que nous avons certainement tous subi des torts et que par nos actes de désobéissance, nous tendons à décevoir Dieu, à le « blesser ». J’ai également commencé ce site en te disant que toi et moi sommes aimés par Dieu. Puisque Dieu nous aime, Il veut avoir une relation avec nous. Dès la création, Il était en relation avec Adam et Ève, les rencontrait dans le jardin d’Éden. Puis ils ont péché, désobéi à Dieu, ce qui les a séparés de Lui. C’est à ce moment qu’une nouvelle règle a été établie : il fallait que le sang coule pour que nos péchés soient pardonnés. L’ancien testament, et en particulier le livre du Lévitique, est plein d’exemples et de règles à ce sujet. Le principe est assez simple en soi : lorsqu’un membre du peuple de Dieu (voire un groupe ou l’ensemble comme nous pouvons le voir à plusieurs reprises dans la Bible) péchait, et qu’il le réalisait, il fallait qu’il se rende auprès des sacrificateurs (au tabernacle, puis au temple quand il a été construit) avec des sacrifices particuliers et spécifiés par la Loi, afin de demander pardon à Dieu. Le sacrificateur devait ensuite suivre avec exactitude les ordonnances de Dieu afin que la ou les personnes concernée(s) soi(en)t pardonnée(s). Il fallait également qu’il y ait derrière cet acte de « demande de pardon » une véritable volonté de repentance, c’est-à-dire de ne pas retourner dans la même voie, ne pas refaire les mêmes erreurs. De la même manière que le peuple d’Israël avait tendance à s’éloigner des voies de Dieu, donc à pécher, et avait besoin d’être pardonné par Dieu afin qu'il ne vive pas sous Sa colère, nous nous éloignons souvent du chemin qu’Il a prévu pour nous et, d’une manière ou d’une autre, nous avons tendance à lui désobéir. Souvent, voire systématiquement, plus tu seras proche de Dieu, plus tu sauras ce qu’Il veut de toi, ce qu’Il veut que tu fasses. Si tu ne le fais pas, n’y prêtes pas attention, tu tombes dans le péché. Lorsque tu as donné ta vie à Dieu, le travail de Dieu en toi t’amène à aspirer à Lui plaire davantage. Cependant, la Bible nous dit que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). Alors, nous avons tous besoin d’un sacrifice efficace. La bonne nouvelle, c’est qu’il y a presque 2000 ans, le sacrifice parfait, répondant à toutes les exigences que Dieu avait données, a été offert, par Dieu Lui-même ! Il s’agit de Jésus-Christ. Il a plus de valeur qu’un quelconque animal, puisqu’Il est une part de Dieu. Il est le plus précieux, le plus merveilleux et le plus durable de tous les sacrifices. C’est ce que le verset 24 nous dit : « et ils sont gratuitement justifiés par [la grâce de Dieu], par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ » ! Le sang de Jésus a coulé pour toi et moi, et nous permet aujourd’hui d’être pardonné(s), si nous nous approchons de Dieu d’un cœur repentant, en lui demandant pardon, alors il fera. Cela veut dire qu’Il ne tiendra plus compte de nos fautes, Il choisira de ne pas nous faire payer le prix, puisqu’Il a tout fourni.
Si tu n’as pas donné ton cœur à Christ, aujourd’hui peut être le moment. Il te suffit de reconnaître le sacrifice de Jésus pour tes péchés, de Lui demander pardon d’un cœur sincère et de choisir de sortir de tes mauvaises voies. Alors, Dieu ne pourra que se réjouir de ta décision. En effet, « Vous qui étiez morts par vos offenses et par l'incirconcision de votre chair, il (Jésus) vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses ; il a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a détruit en le clouant à la croix; il a dé-pouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix » (Colossiens 2 :13-15). Alors, non seulement tu peux être pardonné, mais également innocenté, par Jésus ! Je t’encourage à faire le pas aujourd’hui. Et à toi, qui as déjà donné ton cœur à Jésus, sache qu’aucune de tes fautes n’est impardonnable, tant que tu te repens. La durée de ta marche avec Dieu, ta connaissance biblique, les erreurs que tu as commises, ton origine… rien ne peut t’empêcher d’être pardonné(e), à part le déni de tes fautes. Deux étapes sont fondamentales pour être pardonné : d’abord, la repentance, comme je viens de te l’expliquer, qui consiste à demander pardon à Dieu (tout en changeant de disposition de cœur et d'attitude), puis avoir la foi que Dieu t’a pardonné(e). Et maintenant ? Quelle sera ta décision ? Je t’encourage à choisir Dieu, quels que soient ton âge, ta profession, identité, rien n’est trop grand. Tu peux être pardonné(e) et voir ta vie transformée à jamais. Le choix est tien. Que Dieu te bénisse et te garde, Passe une bonne semaine P.S: Je me suis librement inspirée du livre "Le Pardon" de Jean-Claude Florin et Dominique Mourot que tu peux te procurer sur Internet si tu le désires. Il est beaucoup plus complet, bien sûr, et m'a également inspirée pour des sujets à venir. Il y a quelques temps, je pensais à toutes ces choses que j'avais à faire et à acheter. Je pensais au fait que je n'en avais pas envie, jusqu'à ce que je réalise que c'était en fait très important, car sans cela je ne pourrais pas manger sainement, ni être habillée chaudement pour l'hiver (oui, c'était il y a un bon moment haha). Puis, je me suis retrouvée à penser à quel point j'étais enthousiasmée à l'idée d'aller faire du shopping avec des amies, quand elles seraient disponibles, et que, même faire des courses avec elles serait tellement plus plaisant, parce qu'au moins, je ne serais pas seule. Pendant que je pensais à ça, cette idée traversa mon esprit "Il y a autre chose que tu préfères faire quand tu en as envie, plutôt que quand tu dois le faire". Je n'ai pas tout de suite compris d'où cela venait. Je me suis même posé la question pendant deux bonnes minutes, sans même comprendre quelle était cette chose. Puis j'ai passé la porte de ma chambre, en demandant à Dieu de m'aider à aller au bout de cette journée. En fait, cette autre chose était simplement parler à Dieu ! Sincèrement, ne t'arrive-t-il pas de vivre ce moment où tu veux juste parler à Dieu parce qu'Il est ton ami et ton confident ? Et d'autres moments où tu ne te sens pas du tout à l'aise parce que tu dois prier ? Dans l'église où j'ai grandi, au début de la réunion, le pasteur demandait très souvent à quelqu'un de prier à voix haute pour demander à Dieu de bénir la réunion, puis à la fin pour qu'Il raccompagne chacun sur le chemin du retour (et je pense qu'il le fait toujours). Entre toi et moi, c'était le moment où je baissais la tête pour qu'il ne me voie pas ou qu'il pense que je priais déjà... Mais, d'un autre côté, je pouvais prier à voix haute quand j'en avais envie, de manière ordonnée et ce, à n'importe quelle réunion à laquelle je participais. Ma seule "condition" était finalement qu'il ne me désigne pas pour cela. Ce que je veux dire, c'est que, au fond, il y a des moments où tu peux vouloir simplement et vraiment parler à Dieu, et même parfois tu sens que tu en as besoin. D'autres fois, au contraire, tu ne ressens rien de tout cela. À vrai dire, si tu as donné ton cœur à Jésus, si tu l'as reconnu comme Sauveur et Seigneur, alors tu auras toujours besoin de lui ressembler davantage. Et pour cela, il n'y a pas de meilleure solution que d'être proche de Lui. Il n'y a qu'une chose qui te le permettra : apprendre à Le connaître de plus en plus. Pour cela, il y a différentes possibilités, parmi lesquelles lire sa Parole, qui est la façon la plus sûre et de loin la meilleure de connaître Sa volonté, mais également prier (c'est dans ces moments que tu peux recevoir des révélations de Son Saint Esprit), avoir des conversations avec des personnes de confiance, Le louer, ou même passer des moments de silence en Sa présence. De la même manière que je ne me sentais pas à l'aise de prier quand on me le demandait, je ne peux pas me sentir à l'aise dans une situation ou un moment où je dois prier ou parler à Dieu. Si tu as donné ta vie à Jésus et commencé ton cheminement avec Lui, as-tu déjà pensé "Je dois prier parce que c'est la règle ou le moment" ? Laisse-moi te dire quelque chose : je crois que la meilleure manière de passer du temps avec Dieu est de comprendre et d'accepter qu'en fait, tu as besoin de parler avec Dieu tout le temps. Quelqu'un que je connais m'a un jour dit "J'aimerais bien avoir Dieu en permanence à l'autre bout du fil". Je crois que ma réponse aujourd'hui serait "Lis Sa Parole, parle-Lui et laisse-Le te parler". Je sais que cela semble facile à dire et beaucoup plus compliqué à mettre en pratique : ce n'est pas toujours simple de comprendre la volonté de Dieu et de déterminer ce qu'Il nous dit. Il y a une grande quantité de vidéos et d'articles qui parlent du sujet sur Internet, ainsi qu'un grand nombre de livres. Une chose simple, avant de revenir au point principal : assure-toi que tout ce qui est dit est basé sur la Bible, parce que c'est LA référence dont tu as besoin. Ce que la Bible dit, et qui m'a vraiment marquée, au sujet de la manière dont Dieu parle est que "Dieu parle tantôt d'une manière, tantôt d'une autre, et l'on y prend point garde" (Job 33:14). Cela veut simplement dire que tu dois être attentif (attentive) à ce que tu entends, lis et écoutes. Et quand je dis "prête attention à ce que tu écoutes", je veux, bien sûr, aussi dire que tu dois te rappeler de certaines choses que tu entends quand tu vas à l'église... alors écoute les prédications ! Parfois, tu peux avoir l'impression que tu ne reçois rien, mais crois-moi, durant toute la réunion, tu entendras au moins un mot de Dieu pour toi, alors fais-y attention ! Je ne veux pas être trop longue aujourd'hui, alors je vais résumer les points principaux parce que je pense vraiment qu'ils sont importants :
Avoir une relation avec Dieu, c'est un cheminement quotidien, comme toutes les autres relations. Mais la plus belle des choses, c'est que Dieu sera toujours disponible pour toi. Que Dieu te bénisse et t'aide à avoir plus soif de Lui dans les jours à venir, et jusqu'au bout Do P.S : Nous chantions assez régulièrement ce chant quand j'étais en France, et il me parlait énormément. J'espère qu'il pourra t'encourager à demander à Dieu de t'aider à être plus proche de Lui et, si besoin, à aspirer à cela Le doute est défini comme étant un état d'esprit incertain de la réalité d'un fait, de la vérité d'une parole, de la conduite à adopter dans une circonstance. C'est un sentiment auquel nous avons tous déjà été confronté au moins une fois, quel que soit notre âge. Le doute peut survenir dans n'importe quelle situation incluant une prise de décision et/ou faisant appel à notre confiance en quelqu'un ou quelque chose. Le doute est l'ennemi de notre foi, il remet en cause bien des choses liées à Dieu car l'entièreté de notre vie avec Lui est basée sur la foi que nous plaçons en Lui. Le doute peut donc, malgré sa légitimité, être un frein dans notre marche avec le Seigneur. Pour mieux illustrer notre thème, nous nous baserons sur le texte de Matthieu 14 verset 22 a 33. Dans ce passage, après avoir renvoyé la foule, Jésus envoie ses disciples traverser la mer de Galilée avant Lui et Il prend un temps seul pour prier. Il rejoint ensuite les disciples en marchant sur l'eau. Les disciples prennent peur mais Pierre décide, afin de vérifier que c'est bien Jésus qui se trouve au milieu des flots agités, d'essayer de marcher lui aussi sur l'eau, par la foi. Au début Pierre avance tranquillement mais au verset 30 il nous est dit "voyant que le vent était fort il eut peur et commençait à s'enfoncer". On voit que Pierre fixait d'abord Jésus, il fixait l'objectif. Mais lorsqu'il a détourné son regard, lorsqu'il a vu le vent fort, les flots agités, il a commencé à avoir peur, donc à douter et il s'est enfoncé. Au verset 31, Jésus lui dira même "homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?". Avant de douter, Pierre a rompu le contact avec Jésus en détournant le regard. Voilà comment je vois les choses: Pierre représente chacun d'entre nous, essayant de rester fixé sur Jésus pour être connecté avec Lui et savoir où aller et le vent représente les épreuves et les choix auxquels nous devons faire face tout au long de notre vie. Souvent nous regardons aux circonstances qui nous entourent et nous doutons, nous perdons notre foi et alors nous n'entendons plus Dieu, nous ne le voyons plus dans nos vies, pourtant, Il est toujours là. Il y a une chose que nous devons garder à l'esprit: "toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu" Romains 8 verset 28. Quels que soient l'épreuve ou le choix auxquels nous faisons face, Dieu est là et Il a la solution, il suffit juste de regarder à Lui plutôt qu'aux circonstances. Le doute, lorsqu'on le laisse s'installer, peut nous emmener plus bas que terre, car plus on lui laisse de place, plus on s'éloigne de Dieu. L'année de mes 19 ans j'ai perdu un ami cher qui avait décidé de mettre fin à ses jours. Ce fut une nouvelle violente et très douloureuse. Je suis passée par 4 mois de dépression, 4 mois pendant lesquels je me suis demandé où était Dieu, m'avait-Il abandonnée ? Pourquoi me fait-Il passer par là ? Et finalement, est-ce qu'Il existait vraiment ? Et un soir pendant une réunion à un camp de jeunes, alors que j'avais pris la décision de mettre fin à mes jours et que tout était prêt pour ça, une parole a été apportée et elle m'a profondément touchée, j'ai su que Dieu s'adressait à moi par ce biais là. J'ai alors réalisé que Dieu m'aimait, que oui Il existait et qu'Il avait toujours été là. Il ne m'avait pas abandonnée et ce que j'avais prévu n'était pas ce que Lui avait prévu pour moi. J'avais juste à Lui dire tout ce que je ressentais, à rétablir la connexion, à regarder à Lui et alors les choses commenceraient à aller mieux. Ce jour-là j'ai compris qu'en choisissant de couper la connexion avec Dieu au moment de l'annonce du décès de mon ami, j'avais tout simplement éteint la voix de Dieu dans mon cœur. En regardant aux circonstances j'ai perdu de vue l'essentiel, Jésus. Quand on doute on ne réalise plus combien Dieu est présent dans nos vies.
Je ne peux pas vous dire que depuis cette expérience je n'ai plus jamais douté, il y aura toujours des moments de doute, c'est humain. Mais j'ai appris à tout remettre entre les mains de Dieu et à ne plus regarder aux circonstances. Je crois qu'une fois que j'ai déposé mes fardeaux à Jésus, ils ne sont plus mon problème et que c'est Lui qui s'en occupe parfaitement. Une fois les choses déposées à Jésus, plus rien ne semble insurmontable et le doute n'a plus sa place. Je vous laisserai sur ce verset: "Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne: ôte-toi de la et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son cœur mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir." Marc 11 verset 23. |
auteurÀ So What Now? nous avons un ensemble d'auteurs qui nous partagent leur perspective passionnante sur Christ, et leur vie., entre d'autres Do, Little Feet et Eli! Archives
November 2021
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